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CINÉ-CLUB AU LFIT : CE QU'IL Y A DE TERRIBLE AVEC IVAN…

Nous aimons tous le cinéma.

Probablement parce que l'image est une chose fascinante, surtout lorsqu'elle bouge. Sans doute aussi parce que derrière le singulier de l'art, se trouve une pluralité de genres, de récits et de styles où chacun peut trouver un écho de ses goûts, de ses rêves et de ses désirs.

La culture post-moderne a intégré la croyance, quasi-religieuse, que le cinéma est un marqueur culturel. Marqueur au sens où il reflète la culture qui l'a produite…. mais aussi au sens où il révèle le niveau d'érudition d'un individu. Voilà comment naît l'idée qu'il existe des "incontournables" qu'il FAUT voir et avoir compris. Voilà comment surgit, suspecte et haïssable, la posture cinéphile qui affirme que le cinéma est pour l'élite, que la masse ne peut en comprendre la noblesse, ni les "classiques".

Le cinéma est un art et un univers trop vaste, trop ancien et trop riche pour appartenir à qui que ce soit. Il n'a pas besoin d'être partagé ou de faire l'objet d'une initiation : chacun peut y venir avec son modeste bagage et l'envie sincère de s'émerveiller devant le spectacle du monde à l'écran. Les films que nous voyons sont ceux que nous aimons mais aussi ceux qui nous font réfléchir…
Voilà pourquoi nous aimons voir des films mais nous aimons aussi parler d'eux.
Peut-être parce que parler d'un film, c'est avant tout parler de soi, de la manière dont on a compris ce qu'on a vu et entendu. Et parce que l'image va vite et que le temps d'une projection sur écran est court, nous avons tendance à croire que les plus intelligents sont ceux qui parlent le plus fort, du plus grand nombre de films, dans les plus petits détails.

Peu importe. L'espace de quelques heures, le CDI du LFIT vous propose l'occasion de voir, revoir, découvrir des noms. Des "monstres sacrés" qui ont contribué à faire évoluer le cinéma, la manière de filmer, de raconter avec des images. Et parce que "porter un regard critique sur les documents " fait partie de ce que l'école doit s'efforcer d'apprendre, quatre films seront l'occasion superbe pour se lancer dans cet exercice fascinant qu'est l'analyse d'images.

  • Quand : A compter de mars, tous les derniers vendredis du mois.
  • Horaires : 16-18 heures.
  • Où : mezzanine du CDI.
  • Pour qui : public lycéen.
  • Contacts : Aurélie MATSUI (documentaliste CDI) et Jean-Kim MESSIN (professeur d'histoire-géographie).

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