CLUB ECOLOGIE, INFORMATION DU 8 NOVEMBRE : NOTRE ALIMENTATION
Les 8 de chaque mois de l'année scolaire, le club écologie du LFI Tokyo se propose de vous informer sur une thématique verte. Cette semaine nos élèves traitent de notre alimentation.
Quel impact sur la planète a ce que nous mangeons ?
Voici un schéma expliquant bien le processus entre la production agricole, la transformation alimentaire, le commerce, le transport et enfin la consommation, qui malheureusement ont un très grand impact sur notre planète.
Quels sont ses effets néfastes ?
On adore presque tous le Nutella, mais rempli d'huile de palme et de chocolat, ce produit ne prend pas vraiment conscience de notre planète. Prenons l'exemple du continent asiatique où un singe est en danger d'extinction parce que l'industrie de l'huile de palme détruit son habitat naturel.
L'orang-outan ne sait plus où aller pour se réfugier. L'huile de palme n'est pas mauvaise en soi, mais c'est ce que l'homme fait pour sa production qui pousse à la réflexion. Le chocolat aussi ! Le cacaoyer est une plante complexe, qui ne pousse que dans certaines zones autour des forêts équatoriales. Elle nécessite beaucoup d'eau (il faut environ 2400 litres d'eau pour produire 100 g de chocolat). Le résultat est sous nos yeux, aujourd'hui, la culture du cacao fait peser une forte pression sur les écosystèmes. L'érosion de la biodiversité, la destruction des sols, la pollution des eaux, le déclin des pollinisateurs, les dérèglements climatiques, l'insécurité alimentaire, le mal-être des agriculteurs ou encore les maladies des consommateurs. La surconsommation de viande a également un impact considérable sur l’environnement : compétition pour les terres agricoles, émissions de gaz à effet de serre, pollution des milieux etc. À elle seule, la production agricole est responsable d'environ 20% des émissions de gaz à effet de serre et de 70% à 80% de la déforestation dans le monde, via l'élevage intensif, la production de soja et l'agriculture vivrière.
Les grands écosystèmes naturels mondiaux disparaissent peu à peu. Alors certes, nous avons quelques peu l’impression que tout ce que l'on mange est mauvais pour l’environnement… La question que l'on doit se poser, c'est de savoir dans quelle mesure cet impact est soutenable pour l'écosystème de notre planète. La majorité des problèmes environnementaux liés à notre alimentation viennent du mode de culture industriel. La solution réside donc peut-être dans une transformation de notre modèle agricole, et dans le passage d'une agriculture agro-industrielle à une agriculture agro-écologique constituée de petites fermes diversifiées.
A notre échelle, nous pouvons agir sur nos modes de consommation.
Manger mieux, pour soi et pour la planète, c'est facile et c'est possible ! Acheter moins mais acheter mieux est une première étape à prendre en compte en privilégiant la diversité et les végétaux. Pour cela, privilégions de manger des fruits et des légumes de saison. Aussi, en ce mois de novembre, nous vous conseillons de manger des kakis, une bonne soupe aux poireaux ou encore des pommes de terre.
Ainsi on en vient à opter pour un régime « flexitarien ». Ni végétarien, ni carnivore, le « flexitarien » est le produit d'un nouveau mode de consommation alimentaire qui consiste à manger moins de viande et à choisir des produits de saison. Ce régime alimentaire permet de couvrir les besoins nutritionnels, tout en limitant son empreinte carbone. Et si vous vous lanciez aussi dans le challenge du “lundi vert” lors duquel on ne mange ni viande ni poisson, vous aurez plus de facilités pour peut-être devenir flexitarien, végétarien ou même vegan dans le futur ! (si cela vous intéresse n'hésitez pas à visiter ce site web : https://www.meatfreemondays.com ).
L’idéal serait également pour les plus chanceux d'entre-vous de posséder un potager en permaculture à votre domicile.
Gaspiller moins de nourriture, préparer ses repas à la maison, mangez moins de viandes, de produits laitier et d'oeufs sont des petites gestes quotidiens que l'on peut tous faire et qui auront un impact positif sur notre belle planète.
Nous ne vous demandons pas de changer vos habitudes mais de privilégier les restaurants locaux au lieux des grandes chaînes. Favoriser toujours les petits restaurants locaux au détriment des grandes chaînes de fast-food internationales qui polluent beaucoup plus.